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Notre premier nom, Chorale Méli-Meylan, date de 1982, alors que nous appartenions encore au Centre Musical de Meylan. A cette époque, notre programme, très éclectique, contenait non seulement des œuvres classiques, mais aussi beaucoup de chansons et de petites pièces traditionnelles, extraites du folklore de différents pays, des negro-spirituals, etc... Parmi ces chants, il y a le fameux "Méli-Mélo" de Joseph Bovet connu de bien des chorales, et qui inspirera malicieusement notre nom.

mm02Pendant ces presque 35 ans, la chorale, devenue officiellement Chœur Méli-Meylan en 2014, n'a cessé d'évoluer, tant dans son répertoire, résolument tourné désormais vers le classique, que dans son style, faisant de plus en plus appel à des professionnels à la fois pour les parties de solistes et d'orchestre au moment des concerts, pour accompagner ses répétitions régulièrement au piano, mais aussi et surtout pour sa direction tout au long de l'année, assurée aujourd'hui de merveilleuse façon par sa jeune et très prometteuse cheffe Anne Laffilhe.

mm03Et c'est logiquement que le chœur s'est posé la question de l'adéquation de son nom avec ce répertoire et ce style, et l'image de qualité qui en découle et qui lui est reconnue aujourd'hui dans la région grenobloise et au-delà.

Une concertation a donc été lancée en 2015 en son sein, chacun s'est saisi de la question, les séances de créativité sont allées bon train, pour aboutir à une dizaine de noms mis au vote. C'est finalement Chœur Arcanum qui l'a emporté assez largement sur les autres.

mm04Ce choix s'explique sans doute par la sonorité du nom, l'image que chacun s'en fait, peut-être aussi par la part de mystère qu'il recèle. Sur sa signification, laissons notre présidente en parler mieux que nous :

Le mot "arcanum" est un substantif latin utilisé dans les textes poétiques (d'Horace, d'Ovide...) pour désigner un mystère, un secret, généralement accolé soit à une divinité, soit à une femme... Il désigne l'aura mystérieuse qui nimbe cette divinité ou cette femme, dans l'idée que celui qui veut en approcher doit " lever le voile" (au propre ou au figuré !)
C'est pourquoi ce mot (l'arcane) a été repris dans la langue française, au singulier, dès le Moyen-Âge, par les adeptes de l'alchimie, pour désigner la préparation mystérieuse dont eux seuls prétendaient avoir la recette ...
Il a ensuite été mis au pluriel (et n'est plus utilisé qu'ainsi aujourd'hui) pour désigner les secrets, les mystères de telle ou telle pratiques (les arcanes du pouvoir; les arcanes mystiques...etc)
Voilà qui auréole le nom de notre chœur de bien jolies interprétations, non ?

L'appropriation de cette nouvelle identité est maintenant une réalité. Gageons qu'elle saura nous ouvrir des portes nouvelles, nous donner un nouveau souffle pour attirer de jeunes talents dans nos rangs, et un public toujours plus nombreux et enthousiaste.